Vous souhaitez acheter un bien immobilier mais vous n’avez pas suffisamment de liquidités pour mener à bien ce projet ? Le prêt immobilier est une solution très avantageuse. Il permet de financer tous types de projets immobiliers, notamment l’achat mais aussi la rénovation ou l’agrandissement d’un bien immobilier dans l’objectif de le mettre en location ou de le vendre.
Le prêt immobilier est un engagement entre un emprunteur et un organisme prêteur. L’emprunteur peut être un particulier ou une entreprise désirant bénéficier de fonds supplémentaires pour financer un projet immobilier. L’organisme prêteur est une banque.
La banque émet d’abord une offre de prêt qui précise les modalités et la nature du prêt (ou crédit) immobilier : prêt immobilier à taux zéro, prêt immobilier à taux variable, prêt immobilier à taux fixe… Lorsque l’emprunteur accepte et signe cette offre, on parle de contrat de prêt immobilier.
Le contrat de prêt engage l’une et l’autre partie. La banque doit, de son côté, s’engager à débloquer les fonds au montant précisé dans le contrat. Le déblocage des fonds peut être total ou progressif. S’il est total, l’ensemble du prêt financier est versé à l’emprunteur dès la signature du contrat. S’il est progressif, le versement du prêt financier s’étale dans le temps. Le type de déblocage des fonds va dépendre de la nature du projet immobilier. Il est total dans le cas d’un achat de logement ancien ou logement neuf. Il est progressif dans le cas de la construction ou de la rénovation d’un logement.
De son côté, l’emprunteur s’engage à rembourser le prêt financier selon les conditions (échéances) définies dans le contrat. Selon le type de contrat, des intérêts peuvent être ajoutés à la somme des fonds prêtés : ils sont à rembourser également.
Que vous souscriviez à un prêt immobilier pour un investissement locatif ou un prêt immobilier pour des travaux d’agrandissement, le contrat contient les mêmes éléments récurrents :
L’obtention d’un prêt immobilier est soumise à certaines conditions.
Tout d’abord, l’emprunteur doit pouvoir justifier de sa solvabilité. La banque demande divers documents à fournir pour un prêt immobilier, notamment des relevés de compte. De plus, votre apport personnel au fonds de prêt doit être d’au moins 10% du montant, mais il peut être beaucoup plus élevé (30%, par exemple). L’apport personnel de l’emprunteur influe sur le taux d’emprunt du prêt immobilier.
Ensuite, la banque va également regarder la situation professionnelle de l’emprunteur, notamment son niveau de revenus et la nature de son contrat de travail. L’emprunteur doit pouvoir justifier d’un certain niveau de revenus et d’une situation professionnelle stable. Ainsi, un fonctionnaire ou un salarié en CDI a beaucoup plus de chance de se voir accorder un prêt qu’un chômeur ou un entrepreneur dans sa première année d’exercice.
Une fois ces informations reçues, la banque va les recouper avec les conditions du prêt choisi par l’emprunteur. Par exemple, l’existence d’une garantie assurant à la banque un remboursement en cas de défaut de paiement peut faire la différence.
Il est à noter aussi que l’emprunteur doit impérativement souscrire à une assurance de prêt, qui permet de couvrir sa famille s’il se retrouvait dans l’incapacité d’aller jusqu’au bout du contrat.