Lorsque vous décidez d’acheter un bien, une question fondamentale se pose : devriez-vous vendre votre logement avant ? Ou bien après ? Nous allons vous éclairer sur ces deux options afin de vous aider dans votre choix.
Acheter son futur lieu de vie est une option qui rassure, puisqu’elle permet au(x) vendeur(s) d’avoir un lieu de vie stable pendant et après le processus de vente et d’en recevoir les bénéfices une fois finalisé. Par extension les questions de mise en location et de déménagement ne se posent plus occasionnant ainsi des économies. Vous pourrez également prendre le temps d’effectuer des travaux sur votre nouveau lieu de vie avant de vous y installer. Ce choix s’adresse aux vendeurs ne souhaitant pas vendre rapidement et pouvant ainsi prendre le temps de visiter des biens et trouver leur futur logement.
Cependant à tout avantage son inconvénient, acheter avant de vendre n’est pas sans risque. Bien que vous espérez obtenir une somme conséquente suite à votre vente, il ne faut surtout pas surestimer votre bien. Mettre un prix juste et raisonnable est important afin de ne pas avoir de mauvaise surprise. Vous devez prendre en compte que vous ne pouvez connaître le prix exact qu’une fois votre bien vendu. De plus, le temps entre la mise en vente de votre logement et son acquisition par un particulier peut varier de quelques semaines à plusieurs mois. Pour vous protéger de ces multiples inconvénients, il faut construire un plan financier réaliste afin de vous préparer à toute éventualité.
Avant de vous engager dans un achat ou une vente, il est donc plus sage de vous adresser à des professionnels de l’immobilier.
Vendre en premier permet au(x) vendeur(x) de s’épargner la pression d’une vente rapide, de connaître les bénéfices gagnés et de pouvoir les utiliser lors du rachat d’un nouveau bien. Sans compter que cette option vous libère de la responsabilité que représente la gestion de deux biens immobiliers à la fois. Il est néanmoins judicieux de commencer à chercher votre futur logement avant et pendant la vente de votre bien afin d’acheter et ne pas (si possible) passer par une location.
A la suite de cette démarche, deux cas de figure s’offrent à vous. La première suggère que vous ayez trouvé un bien qui vous corresponde et arrivez à emménager rapidement (dans les trois mois suivant la signature de votre futur chez-vous). Dans ce cas, il vous est tout indiqué de signer le compromis de vente après la signature de l’acte de vente du bien dont vous vous séparez. Si l’acquisition du nouveau lieu de vie dépend du succès de votre propre vente, il est dans votre intérêt de souscrire à un prêt complémentaire (prêt relais) que vous pourrez rembourser une fois la vente finalisée.
Le second cas de figure suggère que vous n’avez pas trouvé de bien et vous retrouvez donc sans logement. Vous allez devoir louer un bien, le temps de trouver un logement qui vous plait et finaliser son achat. L’inconvénient de cette démarche est principalement la perte de logement et la potentielle obligation de louer en attendant de trouver son futur chez-soi. Cependant vous pouvez, dans les closes de la vente ou en négociant directement avec l’acheteur, trouver un accord pour bénéficier d’un délai allant jusqu’à deux mois afin de trouver votre futur logement.
Le second inconvénient est que cette option peut être laborieuse surtout si vous n’avez pas la souplesse, le temps et la situation pour vous occuper d’un achat en parallèle.
Enfin, un aspect décourageant de ce choix est la perspective d’une souscription à un prêt relais. En effet, un prêt signifie un remboursement et donc la capacité de rassembler la somme nécessaire. Il vous faut être sur de faire une vente vous permettant un gain suffisant pour rembourser cette dette et pouvoir acheter un bien qui vous plaît.
Pour aller plus loin, consultez notre article sur l’estimation de votre bien immobilier
Avant de prendre votre décision que ce soit vendre votre bien avant ou après l’achat de votre actuel logement, il faut prendre en compte différents paramètres. Ceux qui dépendent de vous, incluant votre situation (familial, financière…) et ce que vous êtes prêt à faire. Ainsi que ceux qui dépendent de l’environnement soit la phase du marché immobilier. En effet, si celui-ci voit ses actifs à la hausse, il sera plus judicieux d’attendre avant de vendre et vice-versa.